Bilans neuropsychologique et Remédiations Cognitive

Le bilan neuropsychologique permet de mettre en lumière les ressources que possèdent une personne ainsi que de comprendre les difficultés cognitives (que ces difficultés soit des difficultés d’apprentissage scolaire ou de vie quotidienne).

Ce sont des tests tout simplement (normés et validés qui vont permettre de vous situer par rapport à une population de référence). Ces tests ressemblent à des exercices, certains sont sur tablette d’autres sur papiers crayons. Ils sont très variés ! 

1) Pour les enfants et les adolescents c’est souvent des difficultés scolaires, d’apprentissage et/ou des troubles comportementaux qui amènent à venir consulter. Ainsi, le bilan examinera selon la plainte de départ un ensemble de fonctions cognitives (fonctions mnésiques, attentionnelles, exécutives, instrumentales et de cognition sociale). Les parents, l’enseignant ou l’enfant l’adolescent peuvent être au départ à l’origine de la demande.

2) Pour les adultes, ce sont les difficultés de la vie quotidienne qui amènent souvent à consulter soit liés à un trouble neurologique au vieillissement ou suite à une dépression. Cela peut être la volonté également de mieux comprendre sa scolarité à posteriori qui motive la demande.

Vous pouvez venir spontanément consulter le neuropsychologue. Vous n’avez pas besoin d’une prescription médicale pour le bilan.

Vous pouvez également être orienté par votre médecin (généraliste ou spécialiste : neurologue, neuropédiatre ou pédopsychiatre) pour effectuer le bilan ou tout autre profesionnel paramédical (orthophoniste, ergothérapeute, psychomotricien, orthopstiste) qui aurait besoin d’un bilan complémentaire.

• Un entretien – le neuropsychologue reprendra avec vous ce qui vous amène à consulter, les difficultés rencontrées, le parcours scolaire/professionnel, vos loisirs. En fonction de cet entretien (environ 45 minutes), le professionnel pourra orienter au mieux et de façon pertinente le bilan. Lors de ce premier entretien des questionnaires à compléter pourront vous être donnés.

• La phase de bilan. La durée est variable en fonction de la plainte (en général de 2 heures à 4 heures de bilan sont nécessaires). Cette durée est donnée à titre indicatif et peut varier d’une personne à une autre).
  1. Chez les enfants : on préconise un bilan de « débroussaillage » que constitue le bilan d’efficience intellectuelle (2 heures) et ensuite en fonction du type de réponse et des difficultés et de la plainte un ensemble de fonctions cognitive sera examiné (2 heures en général également).
  2. Chez l’adulte : on pourra commencer directement par l’évaluation des fonctions cognitives en fonction de votre demande. Les tets d’efficience intellectuelle ne sont pas systématiquement nécessaires.

• La phase de restitution (environ 45 minutes). Le neuropsychologue vous remet un compte rendu écrit du bilan neuropsychologique et vous explique votre profil de résultat. Cette restitution comprend également les piste de soins possible (remédiation cognitive) pour la suite et orientent éventuellement vers des professionnels de santé et bilans complémentaires (ortophoniste, orthoptiste, ergothérapeute, psychomoticien, neuropédiatre, neurologue…)

Dans tous les cas, le bilan sera toujours fait sur mesure pour répondre à vos attentes et permettre surtout une meilleure compréhension de l’origine des difficultés.

Le choix du bilan se fait en fonction de la plainte (d’où l’importance de l’entretien initial), des difficultés mais aussi de ce que le neuropsychologue peut observer des réponse tout au long du bilan. 

Le bilan dure plusieurs heures, il peut évidemment se faire en plusieurs fois. Des pauses sont prévues pour respecter le rythme de chacun. En général 4 heures chez l’enfant (2 fois 2 heures) et 2 heures chez l’adulte (toutes ce durées sont données à titre indicatifs et sont  variables).

Etablir le profil cognitif d’une personne avec ses ressources et ses difficultés.

Mieux communiquer avec l’équipe enseignante.

Peut être ajouté dans les dossiers à adresser à la  MDPH.

Orienter vers des professionnels de santé complémentaire (orthoptiste, orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeuthe).

Mettre en place de la remédiation cognitive.